Executive board 2016/2017
President of honor
Bertrand Herz
Bertrand Herz est né à Paris le 24 avril 1930. Au début de septembre 1942 sa famille, d’origine juive franco-allemande installée en France depuis les années 1870, se réfugie en zone non – occupée, à Toulouse, Haute-Garonne.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord et l’occupation de la zone sud de la France par les troupes allemandes, la famille Herz est arrêtée, le 5 juillet 1944, par la Gestapo. Le père, la mère, Bertrand et sa sœur ainé sont internés à la caserne Caffarelli de Toulouse avec d’autres femmes, hommes et enfants de confession juive. Son frère, seul, a échappé à l’arrestation.
Le 30 juillet 1944 toute la famille est embarquée dans les wagons de marchandises d’un train qui prend la direction de Buchenwald pour les hommes puis de Ravensbrück pour les femmes. Le trajet dure 6 jours pour les premiers, 7, pour les secondes. Le 6 août 1944 Bertrand Herz est enregistré à Buchenwald sous le matricule 69592. Il reste avec son père, jusqu’au 14 décembre, dans le bloc 61 du Petit camp puis les deux hommes sont envoyés au Kommando de Niederorschel où ils travaillent au montage d’ailes d’avions Junkers.
Le père de Bertrand décède le 27 janvier 1945. Le Kommando de Niederorschel est évacué vers Buchenwald le 10 avril 1945, veille de la libération de Buchenwald. Fin avril Bertrand Herz est de retour à Paris où il retrouve sa sœur et son frère aîné. Sa mère est morte à Ravensbrück le 29 décembre 1944.
Bertrand Herz reprend ses études et, en 1953, sort ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique.
De 1953 à 1960 il fait partie de la Marine nationale dont il est commandant de Réserve. Spécialiste de l’informatique depuis 1958 il intègre une importante entreprise nationale jusqu’à sa retraite. De 1985 à 1994 il est Professeur à l’institut technologique de l’Université Paris-V, enseignant la conception des systèmes informatiques. Il publie deux ouvrages sur ce sujet.
Il rejoint les rangs de l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos dont il devient secrétaire général en septembre 1997 puis Vice président en 2000. En avril 2001 il est élu président du Comité international Buchenwald Dora, puis, Président d’honneur en 2016 à la suite de l’élection de Dominique Durand. Il est citoyen d’honneur de la ville de Weimar depuis octobre 2009. Il a fait paraître ses mémoires en 2015 sous le titre Le pull-over de Buchenwald.
President
Dominique Durand
Né en 1948, il a mené des études supérieures d’Histoire et de Sociologie. journaliste, il est l’auteur de différents ouvrages historique et notamment sur la Résistance : « La lune est pleine d’Eléphants verts », Seghers 1979 et « Juifs révolutionnaires », Editions Messidor, 1987
Sur la Déportation : « L’esclavage concentrationnaire », Editions de la FNDIRP 1975 ;« Les 60 ans du centre Jean Moulin », édité par ce centre 2009 ; « Marie Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée », Balland 2012, et, en collaboration, « Buchenwald par ses témoins » sous la direction de Dominique Orlowski, Paris, Belin, 2014
Ancien président de l’Association Française Buchenwald- Dora et Kommandos, il est le fils de Pierre Durand, Président du Comité international Buchenwald-Dora, de 1982 à 2001. Dominique Durand était entré au Comité International en 2006.
Chevalier de la Légion d’honneur
1er Vice-president
Günter Pappenheim
Günter Pappenheim wurde am 3. August 1925 in Schmalkalden (Thüringen) geboren. Sein Vater Ludwig Pappenheim, der einer jüdischen Familie entstammte, war Vorsitzender der SDP, Kreis- und Landtagsabgeordneter sowie Redakteur der Volksstimme. Von Anfang an widersetzte er sich dem Nationalsozialismus. Er wurde 1933 in Schutzhaft genommen und am 4. Januar 1934 ermordet. Freunde und Verwandte unterstützten die Mutter und die vier Kinder, die keiner NS-Organisation beitraten und dadurch gesellschaftlich weitgehend ausgegrenzt waren.
Günter Pappenheim freundete sich mit Kriegsgefangenen und Zwangsarbeitern an, die in einem Schmalkaldener Betrieb arbeiten mußten, und besuchte sie auch in der Firma. Das war streng verboten und wurde von einem Betriebsangehörigen angezeigt. Daraufhin verhaftete ihn die Gestapo und brachte ihn nach Mißhandlungen und Verhören in das Arbeitslager Am Gleichberg, das gerade aufgebaut wurde. Nachdem es zu keiner Gerichtsverhandlung gekommen war, wurde Günter Pappenheim aufgrund des Schutzhaftbefehls nach Buchenwald überführt. Zunächst kam er ins Kleine Lager und mußte im Straßenbau arbeiten. Nach der Quarantänezeit verschafften ihm Kameraden eine Tätigkeit im Gustloffwerk und später in der Gerätekammer.
Nach der Befreiung kehrte Günter Pappenheim in seine Heimatstadt zurück. Er übernahm Funktionen in antifaschistischen Organisationen, setzte sich in der VVN und im Kreisausschuß für die Opfer des Faschismus für die Belange seiner Kameraden und deren Hinterbliebene ein. Nach dem Studium übte er verschiedene Funktionen in Staat und Gesellschaft aus. Seit 2000 ist Günter Pappenheim Mitglied des IKBD und deren Vize-Präsident.
General secretary and Vice-President – France
Agnès Triebel
Agnès Triebel est née en 1956 à Paris. Diplômée de l’Institut des Sciences Politiques, Economiques et Sociales de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) (relations internationales), elle est également diplômée de la Faculté de Droit de l’ULB, et obtient un doctorat de troisième cycle en droit maritime et aérien.
De 1981 à 1996, elle travaille dans plusieurs enceintes nationales et internationales sur les questions de défense et les questions internationales (Commission européenne, US-International Communication Agency, Fondation pour les Etudes de Défense/UNESCO, Fondation du Futur, Institute for Defense Analyses).
Elle est co-auteur avec Jean-Pierre Audoux du livre : « Les Etats-Unis, la fin d’un rêve ? » Publisud (1992).
Depuis 1996, elle travaille à la fois pour l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos, où elle a successivement occupé les postes de secrétaire générale et de vice-présidente, et pour le Comité International Buchenwald dont elle est la Secrétaire générale.
Entre 2005 et 2008, elle a également été Commissaire d’exposition au Musée Jean Moulin/Musée Maréchal Leclerc, sous la direction de Christine Levisse-Touzé, pour plusieurs expositions :
- Les Femmes Oubliées de Buchenwald (2005)
- Les Arméniens dans la Résistance (2007)
- Thomas Geve : Il n’y a pas d’enfants ici -Auschwitz, Gross Rosen, Buchenwald- (2008)
Auteur de nombreux articles sur la déportation pour Le Serment (Revue de l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos), elle est également la traductrice de la biographie de Thomas Geve, parue aux éditions Gavsévitch en 2011, et du catalogue de l’exposition des Femmes Oubliées de Buchenwald, paru aux Editions Paris-Musées (2005)
Elle contribue à des colloques nationaux et internationaux sur la déportation et intervient dans des établissements scolaires.
Elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques :
- Raconte-moi la déportation dans les camps nazis (2003, réédité)
- Raconte-moi la Nation (2010)
- Les Français à Buchenwald, préfacé par Pierre Durand (2001)
- DVD – Il n’y pas d’enfants ici -Auschwitz Gross Rosen Buchenwald (ECPAD, Musée Jean Moulin, Association Française Buchenwald Dora)
Trilingue français, allemand, anglais, elle intervient souvent comme interprète et traducteur lors de manifestations pour la mémoire de la déportation.
Décorations :
Chevalier dans l’Ordre national du Mérite (2007)
Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur
Elle est porteuse du Thüringer Verdienst Orden.
Mariée, mère de trois enfants.
Assistant secretary
Lena Sarah Carlebach
Lena Sarah Carlebach, Jahrgang 1988, ist Psychologiestudentin aus Frankfurt am Main.
Seit 2009 ist sie aktiv in der Lagerarbeitsgemeinschaft Buchenwald-Dora e.V. und setzt sich für die Umsetzung des „Schwures von Buchenwald“ ein. Sie ist außerdem aktiv in der VVN-BdA (Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes – Bund der Antifaschistinnen und Antifaschisten). Nach regelmäßiger Teilnahme als Gast an IKBD Sitzungen ist sie seit April 2016 die stellvertretende Generalsekretärin des IKBD.
Lena Sarah Carlebach ist die Enkelin des ehemaligen Buchenwaldhäftlings Emil Carlebach.
Lena Sarah Carlebach, born in 1988, is a psychology student from Frankfurt/Main.
Since 2009 she has been active in the Lagerarbeitsgemeinschaft Buchenwald-Dora e.V. and feels responsible for realizing the „Oath of Buchenwald“.
Apart from that she is active in VVN-BdA. After regular attendance as a guest in ICBD meetings she became the deputy general secretary of the ICBD.
Lena Sarah Carlebach is the granddaughter of the former Buchenwald inmate Emil Carlebach.
Vice-president – Austria
Albert Dlabaja, successor
Vice-President – Belgium
Vice-Presidente – Byelorussia
Tamara Ermakova, successor
Vice-President – Canada
Ed Carter Edwards
Edward Carter-Edwards wurde im April 1923 in Ontario (Kanada) geboren. Im August 1942 trat er in die Royal Canadian Air Force ein, war seit Juni 1943 als Funker in England stationiert. Im Juni 1944 kam er nach einem Fallschirmabsprung über Frankreich in deutsche Gefangenschaft. Im August überstellte ihn die Gestapo mit einem Transport von 167 anderen Fliegern aus dem Gefängnis Fresnes ins KZ Buchenwald. Dort wurde er am 20. August 1944 unter der Häftlingsnummer 78361 und der Berufsbezeichnung Polizei Sergeant registriert und im Kleinen Lager untergebracht; kam bald in den Krankenbau. Am 28. November 1944 wurde er in ein Kriegsgefangenenlager Stalag Luft III bei Sagan gebracht und nach Evakuierungen am 5. Mai 1945 in der Nähe von Lübeck von den Briten befreit.
Nach der Befreiung kehrte Edward Carter-Edwards über England nach Kanada zurück und war Arbeiter in einer Kühlschrankfabrik. Um 1990, im Zusammenhang mit der Holocaustleugnung in Kanada, begann er, sich mit der KZ-Erinnerung zu beschäftigen. Seitdem kämpft er um Anerkennung der KZ-Opfer bei der kanadischen Regierung und in der Öffentlichkeit. Er gehört zu den Mitbegründern des “KLB-Clubs” in Kanada und tritt als Zeitzeuge häufig in Schulen auf. Edward Carter-Edwards ist seit 1990 Vertreter Kanadas im IKBD.
Vice-president – Croatia
Boris Braun
Vice-Presidente – Hungaria
Vice-President – Israel
Naftali Furst
Naftali-Duro Furst was born to Artur and Margit Furst, in Bratislava, Czechoslovakia in 1932. He and his older brother, Shmuel, enjoyed an idyllic childhood until the Nazi annexation of Czechoslovakia in 1938. Forced to leave Bratislava as all Jews were, Naftali and his family hid in various towns before moving to Nove Mesto, where they had relatives.
In 1942, Naftali and his family were deported to the Sered concentration camp in Slovkia. They were held in Sered until 1944, when Slovakia joined the anti-Nazi uprising that began as Soviet troops pushed their way westward. The Fursts returned to their ancestral hometown of Piešťany, from where they were eventually captured by the Nazis and returned to Sered.
In November 1944, Naftali and his family were deported to Auschwitz-Birkenau and in January 1945, Naftali and Shmuel were taken on
the infamous “Death March” to Buchenwald, where they were both put in the Block 66 of the “Little Camp.” While in Buchenwald, Naftali contracted pneumonia and after a brief stay in the infirmary, was housed in the camp’s whorehouse, from where he was liberated by the Allies in 1945.
Vice-President – Italia
Vice-presidente – Norway
Vice-president – Poland
Vice-president -Czech Republic
Pavel Kohn
PAVEL KOHN wurde im Jahre 1929 in Prag geboren. Er hatte das Glück, dass er als Kind jüdischer Eltern Theresienstadt, Auschwitz und Buchenwald (1942-45) überlebte, was nur ein paar Einzelnen aus mehreren tausenden Kindern seines Alters gelang. Seine ganze Familie (mit Ausnahme einer Cousine) ist in nationalsozialistischen Konzentrationslagern umgekommen. Als Jugendlicher ohne Eltern und Verwandte musste er sich selbst versorgen und alleine in der Nachkriegszeit zurechtkommen. In der Literatur und Kunst fand er sein Metier und Trost. Nach dem Abitur absolvierte er das Studium der Dramaturgie an der Theaterfakultät der Akademie der musischen Künste in Prag, war als Theaterdramaturg, Theaterkritiker und Journalist tätig und hatte mit dem totalitären kommunistischen Regime bis zum Berufsverbot Probleme. Im Jahre 1967 flüchtete er mit seiner Familie in die Bundesrepublik und arbeitete hier über 22 Jahre als Redakteur des amerikanischen Senders Radio Free Europe in München. Nach der Wende im November 1989, als er wieder seine ursprüngliche Heimat besuchen durfte, gab er dort etliche Bücher, die dann auch in deutschen und hebräischen Übersetzungen erschienen, heraus. Als Zeitzeuge hält er für Erwachsene, aber auch für Schulkinder und Jugendliche Vorträge, übersetzt Poesie und ist – trotz des hohen Alters – im kulturellen Bereich aktiv. Sein bisher wahrscheinlich wichtigstes Buch ist in München 2001 unter dem Titel Schlösser der Hoffnung herausgekommen. Thematisch bezieht es sich auf Kohns eigene Erlebnisse und verfolgt die Aufgabe, die er sich – nachdem er lange Jahre darüber schwieg – gestellt hat: Geschichten von Menschen zu erzählen, die die sogenannte Endlösung wie durch ein Wunder überlebten, dann den Weg in ein neues Leben suchten und ihn – mit Hilfe von verständnisvollen Mitmenschen und durch Kraft des eigenen starken Willens – auch fanden.
PAVEL KOHN est né en octobre 1929 à Prague. Il est envoyé avec toute sa famille à Theresienstadt, puis, en mai 1944, à Birkenau. De son transport vers ce lieu d’extermination par le convoi 676, il raconte : « Sur 15.000 enfants de mon âge qui étaient au ghetto, 150 sont rentrés. Imaginez une école de village comprenant 150 enfants, répartis en cinq classes, dont un seul survivra, les autres ayant tous disparus… » Pavel Kohn raconte que la vie des adultes de Teresienstadt, était beaucoup plus dure encore que celle des enfants, car ils travaillaient dur et donnaient leur maigre ration aux plus jeunes. Son père meurt au ghetto. Le convoi vers Birkenau s’ébranle, emmenant debout, au milieu de personnes âgées, de malades, d’enfants, de bébés, trois mille personnes en tout, qui arrivent au camp B II b, le « camp des familles », où un inexplicable délai de grâce leur est donné pour six mois mais où toute sa famille périra, (à l’exception de son frère Karel). Il est envoyé à Blechhammer, Auschwitz III, le travail y est harassant, les conditions de vie épouvantables. Son frère y meurt, victime de la sélection après une furonculose. Ce sont ensuite les évacuations de janvier 1945, deux semaines de marches de la mort jusqu’à Gross Rosen, puis l’acheminement dans des wagons ouverts par -25C° jusqu’à Buchenwald, où il sera au bloc 66 du Petit Camp sous la protection du kapo Kalyna, prisonnier politique tchèque auquel a été décerné la médaille des Justes pour son action en faveur des enfants de Buchenwald.
Toute la famille de Pavel Kohn (sauf pour un cousin) a péri dans les camps de concentration nazis. De retour à Prague, il est pris en charge par une organisation humanitaire chrétienne, placée sous la direction d’un pacifiste, Premysl Pitter, qui saura donner confiance, amour, amitiés, soins et attentions à ces enfants juifs privés de tous et de tout. Pitter est un pédagogue et tente l’expérience de la réconciliation, source de vie pour lui. Il mélange les enfants juifs déportés avec les enfants allemands orphelins ou abandonnés à un sort pitoyable dans des camps d’internements tchèques, appelant de tous ses vœux qu’une génération de réconciliation parvienne à surgir des cendres de la barbarie. Pitter et sa compagne, Olga Fierz, verront leur mémoire se perpétuer dans l’Allée des Justes à Yad Vashem, où un arbre a été planté pour eux.
C’est dans la littérature et l’art, que Pavel Kohn va trouver sa résilience et son métier. Après le lycée, il est diplômé en dramaturgie à la Faculté de l’Académie des Arts de Prague. Il travaille comme dramaturge de théâtre, critique de théâtre et journaliste. En 1967, il est contraint de s’exiler avec sa famille en République fédérale allemande et va travailler pendant 22 ans comme rédacteur en chef de Radio Free Europe à Munich. En novembre 1989, il est autorisé à se rendre à nouveau en Tchécoslovaquie, et va publier un certain nombre de livres, qui seront traduits en allemand et en hébreux. Il considère que son livre le plus important, publié en 2001 est « les châteaux de l’espoir » (non traduit en français), qui évoque la vie des enfants chez les Pitter. Ses ouvrages, et les témoignages qu’il donne devant des publics d’adultes ou de jeunes, font référence à sa propre expérience : des histoires de personnes qui ont miraculeusement survécu à la solution finale, puis se sont reconstruites par la puissance de leur propre volonté.
Vice-presidente – Roumania
Iona Florea, successor
Dr. Ioana Florea est chercheuse en science sociale. Elle a fait ses études au Collège Doctoral de Sociologie de l’Université de Bucarest et au Centre de Recherches et des Études Sociologiques à l’Institut Universitaire de Lisbonne. Son intérêt primordial se dirige vers les processus éducatifs orienté vers la solidarité et la l’équité sociale. A Bucarest, elle travaille dans le cadre de l’Association Quantic. Elle a enseigné à la faculté de sociologie de l’Université de Bucarest et depuis 2007, elle s’engage dans des projets pour les enfants et les jeunes à l’intersection de la recherche et de l’action. Elle est co-éditrice des magazines Ideas Debate Exchange Education et Gazeta de Artă Politică [Magazine d’Art Politique].
Dr. Ioana Florea is a social researcher, graduate of the Doctoral School in Sociology (University of Bucharest) and the Centre for Research and Studies in Sociology (University Institute of Lisbon). Her main domain of interest is education for social solidarity and social justice. She works in the frame of Quantic Association in Bucharest, she taught seminars at the Faculty of Sociology and Social Work (University of Bucharest), she has been working in action-research projects with children and youth since 2007. She is co-coordinator of the journals „Ideas Debate Exchange Education” and „Gazeta de Artă Politică” [The Political Art Gazette].
Dr. Ioana Florea ist eine Sozialforscherin. Sie hat an der DoktorandInnenkolleg der Soziologie an der Universität Bukarest und am Soziologischen Forschungs- und Studienzentrum an Universität Institut Lissabon studiert. Ihr Hauptinteresse gilt Bildungsprozessen, die Solidarität und soziale Gerechtigkeit fördern. In Bukarest arbeitet sie im Rahmen des Vereins Quantic. Sie hat Seminare an der soziologischen Fakultät der Universität Bukarest gegeben und ist seit 2007 an Projekten mit Kindern und Jugendlichen beteiligt, die Forschen und Handeln vereinen. Sie ist Mitherausgeberin der Zeitschriften Ideas Debate Exchange Education und Gazeta de Artă Politică [Magazin Kunstpolitik].
Vice-President – Russia
Irina Kirsanova
Vice-president – Slovenia
Vice-president, Sinti et Roms representative
André Jenö Raatzsch
Vice-president – Spain
Enric Garriga, vice-president, successor
Enric Garriga Elies est membre du CIBD depuis 2011 et fils de l’ancien républicain espagnol Marcel·lí Garriga, déporté à Buchenwald du 17 janvier 1944 jusqu’à la libération du camp en avril 1945. Marcel·lí Garriga lutta contre le fascisme pendant la Guerre Civile, et vécut l’exil en France où il fut prisonnier dans le Camp d’Argelès et Barcarès et les prisons de Port-Vendres et Perpignan avant son départ pour le camp de Compiègne puis Buchenwald.
Actuellement, Enric Garriga est le délégué espagnol du CIBD et membre du Conseil d’Administration du CIBD et chargé de la page web. D’autre part, il est président de l’Amical Mauthausen, d’autres camps et de toutes les victimes du nazisme en Espagne. En effet, cette association regroupe toutes les victimes et leur famille ayant vécu l’horreur nazi, ainsi que les collaborateurs.
Enric s’est engagé dans plusieurs mouvements sociaux contre le fascisme et a piloté le « Projet Buchenwald » et le « Réseau de mémoire et prévention du fascisme. Plus Jamais ».
Site internet : http://www.amical-mauthausen.org
Vice-President – Ukraine
Boris Romanschenko
Vice-President – USA
Steven Moskovic
Treasurer
Cécile Desseauve
Executive committee 2016/2017
Lena Carlebach
Lena Sarah Carlebach, Jahrgang 1988, ist Psychologiestudentin aus Frankfurt am Main.
Seit 2009 ist sie aktiv in der Lagerarbeitsgemeinschaft Buchenwald-Dora e.V. und setzt sich für die Umsetzung des „Schwures von Buchenwald“ ein. Sie ist außerdem aktiv in der VVN-BdA (Vereinigung der Verfolgten des Naziregimes – Bund der Antifaschistinnen und Antifaschisten). Nach regelmäßiger Teilnahme als Gast an IKBD Sitzungen ist sie seit April 2016 die stellvertretende Generalsekretärin des IKBD.
Lena Sarah Carlebach ist die Enkelin des ehemaligen Buchenwaldhäftlings Emil Carlebach.
Lena Sarah Carlebach, born in 1988, is a psychology student from Frankfurt/Main.
Since 2009 she has been active in the Lagerarbeitsgemeinschaft Buchenwald-Dora e.V. and feels responsible for realizing the „Oath of Buchenwald“.
Apart from that she is active in VVN-BdA. After regular attendance as a guest in ICBD meetings she became the deputy general secretary of the ICBD.
Lena Sarah Carlebach is the granddaughter of the former Buchenwald inmate Emil Carlebach.
Cécile Desseauve
Dominique Durand
Né en 1948, il a mené des études supérieures d’Histoire et de Sociologie. journaliste, il est l’auteur de différents ouvrages historique et notamment sur la Résistance : « La lune est pleine d’Eléphants verts », Seghers 1979 et « Juifs révolutionnaires », Editions Messidor, 1987
Sur la Déportation : « L’esclavage concentrationnaire », Editions de la FNDIRP 1975 ;« Les 60 ans du centre Jean Moulin », édité par ce centre 2009 ; « Marie Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée », Balland 2012, et, en collaboration, « Buchenwald par ses témoins » sous la direction de Dominique Orlowski, Paris, Belin, 2014
Ancien président de l’Association Française Buchenwald- Dora et Kommandos, il est le fils de Pierre Durand, Président du Comité international Buchenwald-Dora, de 1982 à 2001. Dominique Durand était entré au Comité International en 2006.
Chevalier de la Légion d’honneur
Bertrand Herz
Bertrand Herz est né à Paris le 24 avril 1930. Au début de septembre 1942 sa famille, d’origine juive franco-allemande installée en France depuis les années 1870, se réfugie en zone non – occupée, à Toulouse, Haute-Garonne.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord et l’occupation de la zone sud de la France par les troupes allemandes, la famille Herz est arrêtée, le 5 juillet 1944, par la Gestapo. Le père, la mère, Bertrand et sa sœur ainé sont internés à la caserne Caffarelli de Toulouse avec d’autres femmes, hommes et enfants de confession juive. Son frère, seul, a échappé à l’arrestation.
Le 30 juillet 1944 toute la famille est embarquée dans les wagons de marchandises d’un train qui prend la direction de Buchenwald pour les hommes puis de Ravensbrück pour les femmes. Le trajet dure 6 jours pour les premiers, 7, pour les secondes. Le 6 août 1944 Bertrand Herz est enregistré à Buchenwald sous le matricule 69592. Il reste avec son père, jusqu’au 14 décembre, dans le bloc 61 du Petit camp puis les deux hommes sont envoyés au Kommando de Niederorschel où ils travaillent au montage d’ailes d’avions Junkers.
Le père de Bertrand décède le 27 janvier 1945. Le Kommando de Niederorschel est évacué vers Buchenwald le 10 avril 1945, veille de la libération de Buchenwald. Fin avril Bertrand Herz est de retour à Paris où il retrouve sa sœur et son frère aîné. Sa mère est morte à Ravensbrück le 29 décembre 1944.
Bertrand Herz reprend ses études et, en 1953, sort ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique.
De 1953 à 1960 il fait partie de la Marine nationale dont il est commandant de Réserve. Spécialiste de l’informatique depuis 1958 il intègre une importante entreprise nationale jusqu’à sa retraite. De 1985 à 1994 il est Professeur à l’institut technologique de l’Université Paris-V, enseignant la conception des systèmes informatiques. Il publie deux ouvrages sur ce sujet.
Il rejoint les rangs de l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos dont il devient secrétaire général en septembre 1997 puis Vice président en 2000. En avril 2001 il est élu président du Comité international Buchenwald Dora, puis, Président d’honneur en 2016 à la suite de l’élection de Dominique Durand. Il est citoyen d’honneur de la ville de Weimar depuis octobre 2009. Il a fait paraître ses mémoires en 2015 sous le titre Le pull-over de Buchenwald.
Günter Pappenheim
Günter Pappenheim wurde am 3. August 1925 in Schmalkalden (Thüringen) geboren. Sein Vater Ludwig Pappenheim, der einer jüdischen Familie entstammte, war Vorsitzender der SDP, Kreis- und Landtagsabgeordneter sowie Redakteur der Volksstimme. Von Anfang an widersetzte er sich dem Nationalsozialismus. Er wurde 1933 in Schutzhaft genommen und am 4. Januar 1934 ermordet. Freunde und Verwandte unterstützten die Mutter und die vier Kinder, die keiner NS-Organisation beitraten und dadurch gesellschaftlich weitgehend ausgegrenzt waren.
Günter Pappenheim freundete sich mit Kriegsgefangenen und Zwangsarbeitern an, die in einem Schmalkaldener Betrieb arbeiten mußten, und besuchte sie auch in der Firma. Das war streng verboten und wurde von einem Betriebsangehörigen angezeigt. Daraufhin verhaftete ihn die Gestapo und brachte ihn nach Mißhandlungen und Verhören in das Arbeitslager Am Gleichberg, das gerade aufgebaut wurde. Nachdem es zu keiner Gerichtsverhandlung gekommen war, wurde Günter Pappenheim aufgrund des Schutzhaftbefehls nach Buchenwald überführt. Zunächst kam er ins Kleine Lager und mußte im Straßenbau arbeiten. Nach der Quarantänezeit verschafften ihm Kameraden eine Tätigkeit im Gustloffwerk und später in der Gerätekammer.
Nach der Befreiung kehrte Günter Pappenheim in seine Heimatstadt zurück. Er übernahm Funktionen in antifaschistischen Organisationen, setzte sich in der VVN und im Kreisausschuß für die Opfer des Faschismus für die Belange seiner Kameraden und deren Hinterbliebene ein. Nach dem Studium übte er verschiedene Funktionen in Staat und Gesellschaft aus. Seit 2000 ist Günter Pappenheim Mitglied des IKBD und deren Vize-Präsident.
Agnès Triebel
Agnès Triebel est née en 1956 à Paris. Diplômée de l’Institut des Sciences Politiques, Economiques et Sociales de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) (relations internationales), elle est également diplômée de la Faculté de Droit de l’ULB, et obtient un doctorat de troisième cycle en droit maritime et aérien.
De 1981 à 1996, elle travaille dans plusieurs enceintes nationales et internationales sur les questions de défense et les questions internationales (Commission européenne, US-International Communication Agency, Fondation pour les Etudes de Défense/UNESCO, Fondation du Futur, Institute for Defense Analyses).
Elle est co-auteur avec Jean-Pierre Audoux du livre : « Les Etats-Unis, la fin d’un rêve ? » Publisud (1992).
Depuis 1996, elle travaille à la fois pour l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos, où elle a successivement occupé les postes de secrétaire générale et de vice-présidente, et pour le Comité International Buchenwald dont elle est la Secrétaire générale.
Entre 2005 et 2008, elle a également été Commissaire d’exposition au Musée Jean Moulin/Musée Maréchal Leclerc, sous la direction de Christine Levisse-Touzé, pour plusieurs expositions :
- Les Femmes Oubliées de Buchenwald (2005)
- Les Arméniens dans la Résistance (2007)
- Thomas Geve : Il n’y a pas d’enfants ici -Auschwitz, Gross Rosen, Buchenwald- (2008)
Auteur de nombreux articles sur la déportation pour Le Serment (Revue de l’Association française Buchenwald Dora et Kommandos), elle est également la traductrice de la biographie de Thomas Geve, parue aux éditions Gavsévitch en 2011, et du catalogue de l’exposition des Femmes Oubliées de Buchenwald, paru aux Editions Paris-Musées (2005)
Elle contribue à des colloques nationaux et internationaux sur la déportation et intervient dans des établissements scolaires.
Elle est également l’auteur de plusieurs ouvrages pédagogiques :
- Raconte-moi la déportation dans les camps nazis (2003, réédité)
- Raconte-moi la Nation (2010)
- Les Français à Buchenwald, préfacé par Pierre Durand (2001)
- DVD – Il n’y pas d’enfants ici -Auschwitz Gross Rosen Buchenwald (ECPAD, Musée Jean Moulin, Association Française Buchenwald Dora)
Trilingue français, allemand, anglais, elle intervient souvent comme interprète et traducteur lors de manifestations pour la mémoire de la déportation.
Décorations :
Chevalier dans l’Ordre national du Mérite (2007)
Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur
Elle est porteuse du Thüringer Verdienst Orden.
Mariée, mère de trois enfants.














